COMMUNIQUE DE PRESSE - Maxime Nicolle Priscillia Ludosky VOS DROITS NON PAS ETE RESPECTES
COMMUNIQUE DE PRESSE - Maxime Nicolle Priscillia Ludosky VOS DROITS NON PAS ETE RESPECTES
Communiqué de presse commun
du 26/12/2018
VOS DROITS N'ONT PAS ÉTÉ RESPECTÉS ? DITES-LE NOUS !
Liberté, Égalité, Justice !
Violation des libertés de circuler, de réunion et d'expression
et de la dignité humaine
Nous, Gilets Jaunes de la première heure, hommes, femmes et citoyens français, mais êtres humains avant tout, nous dénonçons avec force les atteintes graves à notre dignité et à nos libertés de circuler et de nous exprimer dont nous sommes les victimes depuis le 17 novembre dernier
Nous tenons à rappeler à notre Gouvernement que nous refusons que nos libertés fondamentales soient bafouées
Nous tenons à rappeler à notre Gouvernement que la dignité humaine est et doit rester une valeur essentielle de notre État de droit.
Nous prenons pour exemple, le samedi 22 décembre 2018, dans le IXème arrondissement de Paris, rue Vignon, où plusieurs centaines de personnes, hommes, femmes et citoyens français circulant libres et pacifiquement se sont retrouvés encerclés par I police et de gendarmerie et ont été emprisonnés de 11h30 à 17h20, rappelant les heures les plus sombres de notre histoire récente
Conformément aux nombreux témoignages, photographies et vidéos, aucune mesure restrictive de maintien de l'ordre public n'était nécessaire, d'autant plus qu'aucun élément objectif ne révélait une quelconque infraction pénale prévisible ou susceptible d'être commise
Il est donc inadmissible que les autorités publiques procèdent à des arrestations sauvages, violentes, massives et hors de tout cadre légal, sans même informer, à l'instant, les intéressés de leur situation juridique, et ce pendant presque six heures consécutives !
Ce type de comportement relève d'un excès et de l'abus d'autorité probablement constitutif d'infractions pénales,
dans un objectif manifeste d'abolir de fait toute contestation, expression ou proposition politique.
L'ingérence de l'autorité publique, notamment au travers de la Préfecture en coordination avec le Ministère Public pour restreindre manière flagrante l'article 11 de la Charte des Droits fondamentaux de l'Union européenne et autres normes constitutionnelles.
Nous dénonçons et condamnons fermement les conditions de détention de ces personnes littéralement piégées, encerclées et arrêtées de facto, pendant presque six heures, sans communication immédiate de leur situation juridique, sans pouvoir circuler librement, ni pouvoir effectuer leurs besoins naturels ou encore moins de se nourrir.
Nous affirmons que cela constitue un traitement inhumain et humiliant, de nature psychologique et physique inacceptable.
Nous dénonçons et condamnons fermement les faits graves qui se sont produits lorsque des personnes, victimes de ces agissements, demandant à être libérées, se sont vues discriminées et forcées à se faire "transférer" sous la contrainte dans des véhicules de police, en exhibant leur pièce d'identité
Cela constitue aussi un autre type de traitement dégradant et choquant pour le citoyen ordinaire.
Nous rappelons à notre Gouvernement que :
Les autorités publiques ont pour obligation le respect le plus strict de la dignité humaine et de veiller à l'intégrité physique et mentale de toute personne, sans aucune discrimination encore moins de nature politique
Si l'autorité publique n'est pas en capacité de s'autocontrôler au regard de ce que la loi lui impose, c'est au dernier pouvoir, le pouvoir judiciaire à garantir et faire respecter les droits les plus fondamentaux de tout citoyen, notamment dans les circonstances sociopolitiques actuelles et en toute égalité
Une autorité publique qui enfreint la loi est susceptible de poursuites pénales tout comme n'importe quel autre citoyen.
Nous rappelons donc à l'autorité publique le cadre légal puisque cela semble nécessaire
* L'atteinte à la dignité humaine est censurée par la Convention, la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme, ainsi que par la Charte des Droits fondamentaux de l'Union européenne
(Articles 1, 3 et 4, Charte des DDFF de I'UE)
* L'article 2 du Protocole additionnel n°4 de la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH) du 16/09/1963, garanti la liberté de circulation de toute personne
La France a ratifié ce protocole le 03/05/1974 et est donc liée juridiquement au respect de cette norme internationale
Nous appelons l'ensemble des personnes victimes de ces agissements choquants et graves à se faire connaître
et nous vous informons qu'un avocat se tient gratuitement à votre disposition. Vous pouvez nous transmettre par mail vos témoignages, photographies et vidéos ainsi que votre identité, afin de faire valoir vos droits en procédant à un dépôt de plainte massif et collectif, par e-mail à l'adresse suivante : ruevignon201812@gmail.com
Nous ne laisserons pas notre gouvernement tenter de nous réduire au silence
Nous ne laisserons pas notre gouvernement tenter de nous faire peur
Nous ne céderons jamais à vos menaces pour nous empêcher de réclamer notre premier droit fondamental: notre souveraineté !
Signataires :
Alain Bouché- Laëtitia Dewalle Eric Drouet-Priscillia Ludosky Maxime Nicolle (Fly Rider) Philippe Pascot- Jean-Claude Resnier Tous les Gilets Jaunes anonymes ayant contribué à l'écriture de ce communiqué
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Date d'inscription : 16/12/2018
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